Je serai votre hôte durant de votre séjour à Toulouse.
Bientôt 16 ans que j’ai acheté avec mon mari cette ferme en ruine au nord-est de Toulouse. Ce projet de rénovation est devenu l’épicentre de notre mode de vie actuel. Inconsciemment, nous avons basculé sans que rien ne puisse le présager sauf peut-être le respect que nous avons pour le mode vivant.
Attiré par ce projet, en dépit des alertes de leurs proches, nous sommes devenus propriétaires en juillet 2002 de cette ruine en terre crue et cuite laissée à l’abandon depuis une quinzaine d’années. Après un grand ménage, seuls quelques murs seront conservés. Par respect des anciens qui ont mis en œuvre cette terre, nous avons décidé de concentrer nos efforts à maintenir ce patrimoine. Jean-Françoise Collart, architecte de maison bio-climatique, nous a accompagné. Pour la gestion de l’humidité, les matériaux mis en œuvre seront perméables, anciens et par conséquence écologiques. Nous avons enfreint les règles de l’industrie du bâtiment pour respecter une autre logique : « ne pas ignorer et /ou lutter contre les éléments naturels mais s’adapter à eux pour atteindre notre objectif ». Cette évidence nous guidera pour les choix à venir. Au final, nous avons, en partie, auto-construit notre maison écologique sans aucune sensibilité pour l’écologie mais simplement par respect de la tradition, des matériaux, du bon sens et pour cadrer notre budget.
Comme de nombreux nouveaux propriétaires qui imaginent les choses en grand, nous avons finalement vécu sur le chantier dans des conditions spartiates. Remisant par la force des choses, le passé dans les cartons du déménagement, pour vivre avec presque rien : de l’eau froide au bout d’un tuyau d’arrosage et le strict nécessaire pour assurer le quotidien. Cette nouvelle expérience se répétera 3 années. Suffisamment de temps pour mettre en évidence que l’on a finalement pas besoin de tous les accessoires que la société industrialisée nous propose d’acquérir pour améliorer le quotidien. A final, nous avons appris à vivre plus simplement et que l’effort financier imposé par le chantier prouve combien et comment l’argent s’envolait auparavant.
Inconsciemment, nous avons basculé vers un mode de vie plus respectueux de l’environnement en consommant autrement. Depuis que le chantier laisse plus de temps disponible, nous mettons ces expériences à profit dans tous les secteurs de la vie : porter un œil critique sur les produits de consommation, limiter les acquisitions aux biens et services indispensables et prendre conscience de l’impact environnemental de ces décisions. Nous sommes bien plus heureux ainsi…
Il ne s’agit pas de réfuter l’industrie qui fournira, un jour peut-être, les biens de consommation essentiels à une vie meilleure à la majorité de la population mondiale. J’ai travaillé 15 ans dans une entreprise, un temps leader mondial sur son secteur, au service du monde de l’industrie (agro-alimentaire, cosmétique, emballage, environnement, industrie pharmaceutique). Forcé de constater que l’homme est au service de l’industrie et de ces capitaux alors que la logique voudrait que ce soit l’opposé.
Aujourd’hui, je souhaite vivre en harmonie en utilisant la modernité à bon escient. J’ai réappris à observer les richesses qui nous entourent ; elles sont évidentes et naturelles. Dans le passé, l’homme a fournit les preuves qu’il pouvait vivre en adéquation avec la Nature ; la société moderne n’est âgé que de 200 ans environ. Et l’homme n’est qu’une espèce parmi tant d’autres dans un écosystème que nous n’avons pas le droit de nous approprier sinon au risque de couper la branche sur laquelle nous sommes assis.
Je suis toujours passionnée par l’alchimie des molécules mais cette fois avec un autre regard : respect du vivant, végétal, animal ou humain. J’ai complété mes études par une formation d’herboriste à l’École lyonnaise des plantes médicinales. J’ai retrouvé un savoir-faire évident, un art de vivre, j’ai remis mes émotions au cœur de mon conscient : voici ce qui m’anime et me guide. Vous pourrez retrouver l’univers des plantes au travers de mes ateliers et nous pourrons partager nos expériences sur mon site : www.lesateliersenherbe.com .
N’hésitez pas à me contacter pour la moindre question : sandrine@ecogite31.com